• Pour que l'écriture rende compte de la complexité de la vie, des sentiments enfouis, des arcanes de notre mémoire, il faudra qu'elle renonce a sa structure linéaire, qu'elle se débarrasse de cet arbitraire qui lie le signifiant tristement prosaïque au signifié maladroitement relatif.

    L'écriture devrait peut-être arpenter le chemin du nihilisme, abattre les cloisons de la langue, se libérer de la chaîne des mots pour ensuite renaître de ses cendres...

    Explorer le monde infini de l'imaginaire, c'est laisser prise à cette parole inextinguible, cette parole secrète, cette parole patrimoine qui sommeille en nous et que nous partageons avec l'Autre. Cette parole qui s'écrit dans tous les sens, c'est celle qui libère le locuteur du cauchemar dans lequel il sombre à chaque fois qu'il est réduit au silence et à la solitude qu'impose la langue/écriture de l'Autre.


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