• De Kundera à Caldwell

     

    Lire, se prêter à la lecture, plonger dans le monde de la fiction, sentir les personnages prendre forme dans un espace temps incertain et précaire... Toucher du doigt la littérarité de l'œuvre et participer à la construction d'un univers... Celui de Kundera est celui où les petits détails ridicules auxquels personne ne prête attention jouent le rôle d'un personnage agent qui a le pouvoir de tout faire basculer: un petit mensonge, une parole vague, une action insignifiante décompose toute l'œuvre, l'éclate en mille morceaux... pour ensuite la reconstruire et prête à l'invraisemblable une évidence terrifiante.

    De l'univers de Kundera à celui de Caldwell, il n'y a qu'un pas. Par le hasard des choses, des rencontres inattendues deviennent possibles. L'imaginaire de Caldwell fait du détail insignifiant non pas le commencement d'un monde - et encore moins sa justification première - mais sa limite, une sorte de « fin » itérative qui risque continuellement le tarissement au fur et à mesure que le récit, lui, se développe, se nourrit des situations ridicules – "risibles", dirait Kundera - et de son déséquilibre permanent jusqu'à l'épuisement et le point final.


  • Commentaires

    1
    Lilou
    Mardi 5 Juin 2007 à 20:33
    Allo!!
    Hé, ma belle, on n'a plus de nouvelles de toi? Qu'est-ce que tu deviens? Bises
    2
    Mercredi 4 Juillet 2007 à 20:04
    Salut toi!
    Et bien, voilà! Je suis de retour et ça va dans l'ensemble. Je t'appelle bientôt. Promis!
    3
    Houda
    Samedi 18 Août 2007 à 15:17
    Caldwell
    ça me donne envie de lire La route au tabac. Merci pour cet éclairage. Subtile.
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