Taire tout ou dire tout? Taire certaines choses et en dire d'autres... Il reste à savoir quoi dire justement et quoi taire absolument... Je dis tout, tout ce que j'ai envie de dire. Je paye quelques fois le prix de cette liberté. Un peu comme tout le monde.

A part ça, il a fait beau aujourd'hui. Mon allergie se manifeste de plus belle et mes glycines fleurissent déjà. L'autoroute vers Alger est toujours embouteillée le matin...

Journée maussade... Vent derviche... Mer rebelle... Ah la mer aujourd'hui... fascinante... ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas autant emportée... De son mouvement de baratte coléreux et soutenu, surgissait un hurlement de Loup à peine atténué par le bruit obsédant des vagues qui se fracassaient contre je ne sais quoi et qui disparaissaient dans un voile vaporeux... comme dans un rêve, un de ces rêves troubles qui nous hantent des jours entiers. Mon cri à moi est resté enfermé dans ma poitrine, pour ne pas changer.

Copies corrigées, les voici distribuées aux étudiants. Hormis quelques chanceux qui ont pu décrocher des notes « acceptables » et qui affichaient déjà des sourires satisfaits, tous les autres s'épuisaient les yeux à déchiffrer toutes les annotations en rouge qui parsemaient leurs copies comme des gouttes de sang qui auraient giclé de leur poitrine meurtrie. C'est triste... et leur mine faisait peine à voir mais il faut se rendre à l'évidence : il est bien difficile de rattraper des 2 ou des 3. On leur demande en réalité de « maîtriser » une langue pour laquelle ils n'ont aucune affinité... Problème !

Le plus délirant dans toute cette affaire, c'est la réaction des médias qui n'en finissent pas de rapporter des informations vieilles comme le mnode et les font ensuite passer pour des « scoops », des nouveautés... Il n'en est rien: tous les dépassements, toutes les incohérences, les pots de vins et les implications des uns et des autres étaient connus et reconnus par tous depuis 2001. Sauf qu'à l'époque, les organes de presse faisaient partie des plus hideux "saprophytes" de l'empire K. La pub de K et les avantages "collatéraux" pleuvaient sur la presse. Qui osait dès lors entraver la bonne marche de la machine et renoncer aux largesses du prince?  L'histoire se répète car qui peut encore aujourd'hui lever le voile sur ce qui deviendra demain "l'affaire Dj"?. Qui ose seulement faire allusion aux manifestations les plus frappantes de cette affaire qui n'en est pas encore une mais qui ne saurait tarder à le devenir? Qui parle des transferts de devise par le géant vendeur de vent?